Dieu n'existe pas, je l'ai rencontré
 
 
Au regard de la plupart des théologies, l'idée de rencontrer la divinité paraît scandaleuse. Grégoire Palamas, un moine orthodoxe du 14° siècle qui cherchait à défendre la pratique mystique de l'hésychasme contre les attaques de Barlaam, résolut le problème en décrétant que ce n'était pas l'expérience de Dieu qu'on pouvait faire, mais celle de ses énergies.
 
Il me semble qu'on pourrait dire, d'une manière analogue, mais du point de vue de l'homme, qu'on ne fait pas l'expérience de Dieu, mais celle du sentiment de Dieu.
L'expérience mystique étant celle d'un sentiment, elle ne peut me permettre d'affirmer quoi que ce soit. Je ne peux déduire l'existence de Dieu, ni faire aucune sorte d'affirmation (méta)physique à partir de l'expérience mystique.
 
La question de savoir où était Dieu pendant l'extermination des juifs s'est imposée à Elie Wiesel. Cette question, chaque personne confrontée à un malheur "inhumain" peut se la poser.
La réponse est très simple : nulle part ailleurs que dans le cœur de l'homme qui l'accepte.
 
Dieu ne se promène pas dehors, ce n'est pas là qu'il faut le chercher.
     
   
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